20 ans de promesses et de gabegie, le fiasco des transports dans la métropole Toulon-Provence-Méditerranée

Depuis 2001, la majorité métropolitaine s‘illustre par un nouveau scandale : celui de la gestion calamiteuse du projet de tramway de la métropole. Initialement prévu pour voir le jour dès 2004, ce projet emblématique n‘a jamais arrêté de reculer, victime de 20 ans de clientélisme et d‘inaction. Résultat : les habitants de TPM se retrouvent aujourd‘hui confrontés à des bouchons chroniques et des transports en commun défaillants.

Un système opaque et inefficace

Depuis plus de deux décennies, l‘ensemble des citoyens subit les conséquences d‘un système verrouillé autour de l‘ex-président Hubert Falco et de vice-présidents trop complaisants, nos propres maires. Au lieu de défendre l‘intérêt général, ces élus ont laissé faire et portent aujourd‘hui une lourde responsabilité. Parmi eux, M. Masson et Mme Bill, maires de la plus grande zone industrielle de la métropole.

Des millions d‘euros ont été gaspillés pour :

• Un tramway nommé Désir. Plus de vingt ans que des transports en commun dignes de ce nom se font désirer dans la métropole. Le tramway fut remplacé successivement par un transport en site propre, un bus à haut niveau de service, puis un superbus… avant de finalement déboucher sur… nous attendons toujours. Dans le même temps des métropoles équivalentes (Montpellier, Grenoble, pour ne citer qu’elles) ont fait leur révolution.

• Des études coûteuses : expropriations, communications dithyrambiques et procédures judiciaires interminables. Dernier exemple en date, la condamnation de la métropole à verser 2,27 millions d‘euros à une société pour ce tramway imaginaire.

À cela s‘ajoutent 10 ans de batailles juridiques et 12 millions d‘euros gaspillés.

Une taxe toujours plus lourde pour les entreprises

Depuis 2002, le versement transport – une taxe payée par les entreprises – est passé de 1% à 1,75%, générant environ 22 millions d‘euros par an, soit près de 500 millions d‘euros en 20 ans. Où est passé cet argent? Certainement pas dans les infrastructures nécessaires pour soulager les citoyens. À la Garde, nous possédons la plus grande zone industrielle de la métropole. Nos maires respectifs M. Masson, et maintenant Mme Bill, n’ont pas émis la moindre réticence à cette politique. Ils y ont même consenti, condamnant de fait les entreprises de notre commune à payer une taxe pour un service inexistant.

Une urgence pour la mobilité de la métropole

Ce fiasco constitue une véritable insulte aux habitants de TPM. Alors que d‘autres métropoles françaises avancent sur des projets innovants et écologiques, TPM reste figée, laissant ses citoyens payer le prix de cet immobilisme.

Il est temps de poser les bonnes questions et de demander des comptes. Les élus doivent assumer leurs responsabilités. Après plus de 20 ans de désillusions, les citoyens méritent des transports dignes de ce nom.

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