
Les 22 et 23 août 1944, notre commune retrouvait la liberté après des années d’occupation et d’oppression. Commémorer cet évènement n’est pas un rituel du passé, c’est un acte de vigilance et de fidélité.
C’est d’abord un hommage à celles et ceux qui se sont battus pour que nous puissions vivre libres. Résistants, soldats, civils courageux : leur engagement rappelle que la République n’est jamais acquise, qu’elle peut vaciller lorsque la peur et la haine s’installent.
C’est aussi une leçon politique. La Libération a montré que le pouvoir n’appartient pas à une poignée d’hommes mais au peuple tout entier. Dans une démocratie véritable, le pouvoir est toujours délégué, jamais possédé. Il suppose des contre-pouvoirs, une opposition respectée et la possibilité de débattre sans crainte.
Enfin, c’est une exigence pour aujourd’hui. Les menaces contre nos libertés existent encore, sous d’autres formes. Le repli sur soi, la tentation autoritaire ou la censure sont des dangers permanents. La commémoration nous rappelle que la démocratie ne vit que si nous la voulons, si nous la défendons et si nous la pratiquons.
Se souvenir de la Libération, c’est donc honorer nos aînés et affirmer notre responsabilité : faire vivre la République, jour après jour, ici et maintenant.
Vive la France.